Le VRACC88 a organisé le samedi 29 septembre la « 4ème Ronde du Dahut », épreuve de navigation sur routes ouvertes.

Début de journée avec une dernière vérification et mise en place des différents panneaux dès 6h du matin. La journée s’annonce belle. La météo sera de notre coté pour cette journée, contrairement au début de semaine ou il tombait des cordes.

10 h du matin rendez vous avec les membres pour la mise en place de la salle. Les effectifs sont au complet. La salle peut être préparée. Les premiers participants seront là dans moins de deux heures.

11h30, la première voiture arrive, on l’entend de loin l’ami Vivien et sa R5 Turbo. 12h une tribu d’alsaciens arrive et commence à pique niquer.

13h 36 début du briefing et premier départ à 14h10. C’est parti pour une première boucle d’un peu plus de 103 kilomètres. Les visages des équipages sont soit hilares, soit tendus, suivant l’habitude ou non de faire des rallyes de navigation.

Le plus jeune concurrent a 11 ans, il naviguera son papa dans la BMW familiale. Le plus vieux……. On ne sait pas et on ne voudrait pas fâcher certaines personnes. Les départs s’échelonnent jusqu’à 14h40.

Le temps de donner les consignes à ceux qui restent à la salle ou qui vont aller en poste de contrôles et nous pouvons partir tranquillement pour fermer la route et remettre dans le droit chemin certains égarés.

Les hostilités ont débutées très tôt avec dès le départ un paquet d’autos qui tournent dans Dompierre. On se dit que si ça jardine déjà.... qu’est ce que ça va être par la suite !

On démarre très vite avec un « Popeye » dès la première page. Deuxième page et déjà une photo à remettre en place. Certains ont compris le pièges d’autres n’ont même pas vu la photo qu’il fallait re situer. Les premiers panneaux et la première énigme de notre père Fourras à nous. Il s’agissait de décrire une barrière de maison qui comportait des cartes à jouer. La plupart des équipages trouvent la bonne réponse.

La R8 major de Patrice et Angélique a des problèmes de compteur et son GPS qui lui servait pour mesurer les distances a lâché, ça devient difficile pour eux. Surtout qu’il y a un petit bout assis à l’arrière. Le doute s’installe pour eux et ils jardinent complètement alors qu’ils sont sur la bonne route. Heureusement ils vont trouver leur st Bernard avec la Clio Williams de Thibault et Stéphane et vont rouler ensemble. Il est bon de noter que pour la Clio Williams et son équipage, c’est aussi une première.

Dans la commune de Girmont les concurrents ont droit à un énorme piège, visible comme le nez au milieu de la figure. Une simple case miroir met le trouble dans les équipages et certains parmi les « pros » vont prendre la mauvaise direction sur plusieurs kilomètres. La moindre erreur d’inattention se paye cash ! Les panneaux de contrôles vont aussi faire des ravages avec un panneau qui au premier passage était un faux pour devenir un bon dix kilomètres plus loin. Arrive la troisième question, questions qui ne sont en fait que des contrôles de passages. La fameuse question de l’ancienne épicerie où il y avait une cabine téléphonique à l’intérieur. Certain nous ont mis comme réponse le relais téléphonique qui se trouvait à quelques centaines de mètres plus loin sur la colline, n’est ce pas Marianne et Jean Michel ?

Rassurez-vous vous n’êtes pas les seuls. Un autre équipage nous a parlé de la ligne haute tension, c’est utile quand votre téléphone est en panne ! Cela doit être une nouvelle technique de communication, merci à Patrice et Angélique de nous l’avoir fait connaitre. On mettra cette erreur sur le compte du compteur.

Après un arrêt contrôle tenu par notre copain Bernard et sa femme, rebelote le même piège de panneaux qui de faux deviendront vrais. Carte IGN pour les « navigations », série de « Popeye » pour les « tourismes ». François notre photographe s’est régalé, car il s’agissait d’une boucle où les voitures devaient prendre à droite au premier passage, redire coucou à Bernard et prendre à gauche au second tour. Certains ont des soucis entre la droite, la gauche et les panneaux.

Après ce gros piège, les autos rouleront tranquillement jusqu’à Ortoncourt en passant par St Genest où une case qui avait perdu la boule les attendait. Avec de la jugeote et leurs sens de l’observation aiguisé comme des couperets, les équipages ont parfaitement déjoué ce piège, mais la question juste après en a piégé quelques un. Les fleurs ont simplement remplacé l’eau dans la fontaine et non pas la fontaine en intégralité vu que le bac y est toujours ! N’est ce pas Jean Paul et Stéphane, pourtant vous étiez trois dans la voiture !!!!

Arrive la fameuse arrête de poisson tant redoutée des équipages. Et pour commencer un joli panneau « X » complètement faux mais qui attirait immanquablement les regards, certains se sont fait prendre. Le fléché allemand comprenait une boucle à effectuer, ce qui fait que les concurrents étaient amenés à se retrouver dans le parcours, la confusion était totale quand certains voyaient arriver les premiers en face d’eux et ne pas suivre la même route qu’eux. Encore de grands moments soit de jubilations, soit de solitude dans la voiture, quand on se dit : « tu as vu ils sont paumés » ou « mince on est paumé ».

La sortie de l’arrête de poisson était matérialisée par une question à laquelle il fallait répondre « la vache en plastique dans la pelouse », certain ont vu une maison, d’autre une laisse sur le dos de la vache et beaucoup ne l’ont pas vu. Le piège suivant consistait à passer à « LA droite du christ » et non à « droite du christ ». Malheureusement pour ceux qui se sont trompé un faux panneau les attendait 100 mètres plus bas et le road book ne correspondait plus les obligeants à rebrousser chemin.

On refait un troisième coucou à notre ami Bernard, qui décidément aura bien été occupé pour son après midi et on retourne à la salle pour une pause méritée. Certain équipages largement en avance, on a les noms, attendaient tranquillement pour pointer à l’heure idéale. Nos amis Jean Pierre et Marie Noëlle rencontrent des soucis sur leur super 5 GTX, celle-ci ayant la soudaine envie de se soulager de son liquide de refroidissement. Heureusement d’autres équipages sont venus leur prêter mains fortes et ont effectué une réparation de fortune leur permettant de finir la première boucle et le rallye.

Départ de la deuxième étape avec quasiment dès le départ un contrôle de passage suivi d’une pince. Beaucoup ont vu l’un ou l’autre mais pas les deux. Petite promenade dans le charmant village de Padoux . Direction le village de Ste Hélène avec entre temps une question que tous les équipages ont trouvé. L’entrée de Ste Hélène se faisait par une jolie case miroir. Un deuxième contrôle de passage visuel et un « stop » qui à permis à une de nos équipes, Jérémy et David de vérifier si les participants respectaient ou pas les panneaux de circulation. Edifiant car pas mal ne l’ont pas respecté ce fameux « stop » et les pénalités de pleuvoir comme en 40.

Juste après Ste Hélène une série de cases mélangées débutait sur un rond point pour finir sur un autre rond point dix kilomètres plus loin. Les équipages, tellement pris à remettre les cases dans le bon ordre, ont carrément zappé un panneau de contrôle déposé inopinément là par la direction de course. Suivait ensuite une partie roulante sans trop de difficultés jusqu’au village de Frémifontaine où une question allait de nouveau semer le trouble parmi nos équipages. Il fallait simplement observer un énorme sabot déposé dans un jardin. Certain ont vu une paire de bottes, d’autre ne l’ont pas vu et pourtant il faisait facilement 1.50m de long ….. Non je ne dirai rien.

Nouvelle carte IGN pour les équipages qui réussiront à bien s’en dépatouiller. Retour vers le village de Padoux en passant par Destord où une pince vicieuse cachée derrière la mairie attendait nos équipages. Vicieuse car elle était dans une zone de cases mélangées.

Ensuite pour les « tourismes » une carte à suivre et retour vers Dompierre. Les équipages pensaient en avoir fini, que nenni ! Une toute petite ruelle allait causer des ravages et des énervements à bien des équipages fatigués par l’après midi de navigation.

La fin était proche mais il fallait ressortir de Dompierre, faire un tour vers la commune de Vaudeville et revenir par une toute petite route où 400 mètres était empierré. Cela a valu quelques chaleurs à Jérôme avec sa bouillante corvette. La Simca mille de Cyril connaitra encore des déboires avec son échappement littéralement explosé. De même qu’un souci sur la Bagheera de Marianne, mais on ne me l’a pas rapporté.

La journée s’est finie dans la bonne humeur autour d’un repas avec la remise des prix et les podiums finaux.

Merci à toute l’équipe du VRACC88 qui a permis la bonne marche de la journée, aux participants pour leur bonne humeur, leurs sourires à la fin de la journée qui en disaient long et à nos partenaires pour leur soutien.

Rendez vous le samedi 30 mars 2013 pour le « 8ème Par Monts et par Vaux » et le samedi 28 septembre 2013 pour le 5ème Dahut qui aura la particularité de rouler de nuit. Plus de détails prochainement sur le site : www.vracc88.com

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Texte et photos : organisation

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