En direct : Bussolini Père et Fils au Tour de Corse Historique #3
Après deux nouvelles journées de course intense, retrouvons la famille Bussolini dans le parc d’assistance de Propriano.
La journée d’hier qui a mené les concurrents de St Florent à Porto a commencé par deux spéciales rendues piégeuses par les pluies de la nuit. Résultat, dixit Jean-Marc Bussolini, " La route était verte dans le sous-bois et il y avait de la boue dans les zones de freinage " D’autant que nos amis étaient partis avec des pneus plutôt dédiés aux routes sèches. Résultats, les deux premières spéciales ont été plutôt Rock’n Roll. Les choses se sont arrangées par la suite avec une monte plus en rapport avec le parcours qui était ensuite plutôt ensoleillé et sec surtout du côté de ND de la Serra. La journée se termine alors plutôt bien car à l’arrivée à Porto, nos amis pointent en 36ème position au général.
Ce vendredi, on attaque la montagne. Et qui dit montagne, dit températures plutôt fraîches d’autant qu’il avait encore plu pendant la nuit. Cette fois-ci, la voiture est équipée de pneus ad hoc pour ce type de revêtement, des W5 de Pirelli, qui ont la particularité de chauffer assez vite ce qui permettra de réaliser le 24ème temps de la première spéciale. Ces pneus ayant une durée de vie réduite, la voiture a été rechaussée en D3 pour les 3 spéciales restantes où l’équipage a mené la voiture autour de la 35ème place ce qui correspond plutôt à leur place compte tenu des forces en présence. Au soir de cette avant-dernière étape, l’équipage pointe en 32ème position au général. L’objectif du Top30 est tout près d’être réalisé.
Pour la dernière journée, Jean-Marc a été faire son marché ;-) avec de nouveaux Pirelli D5 - plus tendre que les D3 et plus dur que les W5 - pour assurer le coup. Côté mécanique, tout va bien. Le châssis est presque trop sécurisant avec les D3 tellement il y a de grip. Au niveau frein, moteur et équilibre, la voiture est parfaite, il n’y a que l’empattement, un peu long pour les routes corses, sur lequel on pourrait trouver à redire. Seule intervention mécanique : le changement des plaquettes de freins.
Jean-Marc est d’ailleurs déjà en train de penser à l’année prochaine : il envisage de revenir avec cette auto à qui il prévoit une nouvelle cure d’amaigrissement histoire de gagner encore une vingtaine de kilos et surtout mettre une direction plus directe, car ça tourne tellement sur ces routes corses, qu’il faut aussi faire ce qu’il faut pour soulager un peu le pilote.
Rendez-vous demain pour la dernière étape qui nous mènera à l’Ile Rousse.
Texte : Newsclassicracing
© Photos : Photoclassicracing.com