Finale du trophée SALOON CARS à NOGARO

NOGARO, le GERS, les foies gras, les magrets, le floc de Gascogne… Nous avions bien d’autres objectifs en prenant la route pour NOGARO le week-end du 18-20 octobre. Après 5 h 30 passées dans notre salon roulant, nous arrivons enfin aux portes du circuit.

La température avoisine les 30° et le week-end s’annonce chaud. A peine rentré dans le paddock, le premier travail consiste à enfiler le short jeté dans le sac à la dernière minute.
Les copains nous ont réservé un emplacement spacieux (pour une fois, on ne se marchera pas dessus). Cela a du bon de se déplacer en 19 tonnes. Un attroupement se forme pour assister au déchargement des Jidé et nous poursuivons l’installation. Le barnum, réparé dans la semaine après l’orage de LEDENON, retrouve sa place le long du camion.
Nous sommes prêts pour la séance d’essais de 15 h 30. Nous n’avons jamais roulé ici. José et Hubert découvrent le circuit. Je profiterai des essais chronos du samedi pour faire connaissance avec le tracé gersois.
Les temps de référence (pour nous) se situent aux environs d’1’50 minute. Les Jidé boys tournent en 1’59/2 minutes. C’est beaucoup trop lent. J’observe leurs passages et mémorise ce qui ne me semble pas bon. La séance se termine, les 2 autos fonctionnent bien. Retour au paddock, débriefing de la séance.
Nous préparons les Jidé pour les essais chrono du samedi et Hubert attaque l’apéro avec les voisins de paddock. Il faut dire qu’il est préposé aux relations publiques pour le team !

Samedi matin, nous sommes rejoints par Thierry qui s’empresse de badger les Jidé aux couleurs du team. Samedi midi, essais chrono sous un soleil radieux, nous établissons une stratégie avec José pour qu’il améliore son temps de la veille. Je pars devant pour faire le lièvre mais rapidement José ne suit plus. Il est légèrement plus rapide en vitesse de pointe, mais ne parvient pas à me suivre dans le sinueux.
Je repasse par les stands pour prendre la température et je repars pour améliorer. Je laisse passer la BMW de Franck qui est ici chez lui et je lui colle au train. Pas longtemps, car je pars à la faute dans l’escargot et sort de la piste, sans gravité. Je clôture la séance en 1’52, José en 1’54. Difficile de faire mieux avec nos petits moteurs. Nous sommes quand même dans les temps des Alpine 1950 !!!
L’après-midi est consacré au décapage des pneus, niveaux, réglages carbus… Nous pouvons enfin profiter du soleil et assister à quelques passages de courses.
La soirée est animée par le traditionnel apéro dinatoire du SALOON CARS en présence d’une « Banda » locale.

Dimanche, nous sommes les premiers à ouvrir le bal. Pré-grille à 8 h 40, Thierry arrive in-extremis pour installer sa caméra. Nous entrons en piste et effectuons un tour pour nous mettre en grille. Nous sommes en procédure FIA comme les grands de la F1. Je suis pris en sandwich entre une PORSCHE sur ma gauche et la Kadett de Laurent à ma droite. Devant, il y a une barquette GRAC 1800. Je me dis que c’est bon pour moi car la GRAC devrait décoller comme une fusée. Nous nous élançons pour le tour de chauffe et regagnons la grille. Les feux verts s’allument et s’éteignent puis les rouges s’allument un à un, les moteurs grondent, le sol vibre sous mes fesses, les feux s’éteignent, je lâche l’embrayage et démarre en trombe. La GRAC n’a pas démarré, je relâche, elle démarre enfin, je rembraye et me faufile à droite entre la barquette et la Kadett. Nous sommes 46 autos en paquet au premier freinage pour le gauche, un nuage de fumée s’élève devant moi, j’observe loin devant, tout est ok, pas d’auto en travers, je reste à droite de la piste pour me trouver à la corde du droit qui suit le premier gauche, je gagne une ou deux places dans l’escargot. La bagarre est rude, j’attaque la ligne droite de l’aérodrome et j’ai tout le temps de compter les autos plus puissantes qui me dépassent : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9. J’assure le freinage car au loin ça fume encore. 2 ou 3 concurrents en profite pour me passer, dont les PORSCHE du challenge ASAVE.

Elles sont 4 secondes moins vite au tour mais je vais rester bloqué derrière pendant 11 tours. Elles me gênent, mais jamais en quatre saisons de SALOON CARS je n’ai connu une telle bagarre. Je suis plus rapide dans le sinueux mais ne parviens pas à les distancer assez pour rester devant dans la ligne droite. Nous sommes en paquet de 4, les 2 PORSCHE, José et moi. Au bout de 11 tours, à la faveur d’un dépassement d’attardé, je parviens à m’échapper. Je commence alors ma remontée sur l’ALFA de Philippe. Plus personne ne me gêne et je peux attaquer. Je remonte à vitesse grand V, il reste 3 tours, j’ai Philippe en ligne de mire. A 2 tours de l’arrivée je me rapproche dangereusement avant la ligne droite des stands. Je sais que Philippe freine plus tôt que moi pour le gauche. Je prends l’aspiration de l’ALFA, les stops s’allument, je déboite et passe. J’attaque pour conserver ma place et passe le damier 5ème des 70’S. José finit 6ème.

Scratch : Marc LOUAIL, Christophe TERRIOU, Vincent DROUILLEAU
60’S : Marc LOUAIL, Franck SCHAEFFER, Vincent DROUILLEAU

70’S :
Christophe TERRIOU, Fabrice LEFEBVRE, Philippe DE DAIN
80’S : Vincent DROUILLEAU, Patrick FUET, Jacques CHINA
Protos : Fabrice DELAVAUD, Gilles TERRONES, Jean MOINDROT
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La saison s’achève ainsi, vivement le gros moteur !

Texte : Olivier Dubois
photos Team Grente Associés
Site web : www.salooncar.eu

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Portfolio

 

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