ING Ardenne Roads : quel suspense !

Avec un plateau de 145 inscrits, la 14e édition de l’ING Ardenne Roads (25-26 avril) démarrait sur les chapeaux de roues. Et ce n’est pas une météo maussade qui allait refroidir les ardeurs des participants. Que du contraire ! Ainsi, c’est dans le tout dernier secteur de régularité que la victoire s’est jouée, clôturant d’une belle manière l’excellent week-end vécu par tous.

Victoire sur le fil pour Closjans et Vandevorst

Une nouvelle fois, l’équipe de Trajectoire, aux commandes de l’ING Ardenne Roads, a offert un week-end exclusif à ses participants. Et la réussite est à nouveau au rendez-vous comme nous le raconte Jean-François Devillers, le Managing Director de l’épreuve spadoise :
« C’est pour moi l’une des meilleures éditions de l’ING Ardenne Roads. D’abord grâce à un taux de participation qui doit être le deuxième plus élevé depuis la naissance de l’épreuve. Sur le plan sportif, la victoire s’est jouée dans le dernier RT avec seulement 2,5 points de pénalité séparant le premier du troisième. Ce qui est beau dans le sport automobile, c’est que cela n’est jamais terminé avant le passage sur le podium. Ensuite, grâce aux niveaux des nouvelles infrastructures mises en place avec ce podium inédit et son réceptif qui ont eu beaucoup de succès au même titre que le gala de samedi, organisé dans une loge du circuit de Spa-Francorchamps avec une ambiance du tonnerre mise par Olivier Saxe.

Et grâce enfin à mon fidèle sponsor, ING, qui s’implique totalement dans l’épreuve mais aussi Porsche qui nous a apporté un nouveau dynamisme. Tout cela est réjouissant à l’heure de penser tout doucement à 2016 et au quinzième anniversaire de l’épreuve qui aura lieu en grande pompe. »

Le discours de Philippe Wallez, General Manager ING Private Banking n’est pas très éloigné : « Depuis 2003, ING Private banking est le partenaire principal de l’ING Ardenne Roads. Nous avons une passion pour les voitures anciennes, tout comme un nombre croissant de nos clients. Qu’ils soient propriétaires d’un ancien modèle ou qu’ils choisissent de louer une voiture pour quelques jours. »

Porsche à l’honneur

En remportant cette victoire disputée jusqu’aux derniers mètres, Michel Closjans, associé à Robert Vandevorst, a signé de bien belle manière un troisième succès ici pour le plus grand bonheur d’un partenaire puisqu’il roule en Porsche 356 PRE A.
« Suite à la création d’un coefficient de pénalité supplémentaire pour les anciens vainqueurs, j’avais un peu délaissé l’épreuve. Mais finalement, en y réfléchissant, quand on dispute le RT à la moyenne impartie et qu’on ne prend aucune pénalité, le coefficient ne change rien puisqu’on est alors à zéro. Et nous voilà avec cette nouvelle victoire dans une épreuve toujours garante de petites routes amusantes et de paysages bucoliques. C’est la troisième fois que je participe à l’ING Ardenne Roads avec cette Porsche de 1954 dont les qualités sont sa boîte et son pont courts sans oublier sa vivacité qui en font la reine des routes sinueuses. »

Des Porsche qui avaient eu droit, samedi soir, à un nettoyage complet organisé par le Porsche Centre Liège. « Nous avons pensé que cela serait plus sympa de voir grimper des Porsche pimpantes sur le podium du dimanche matin, nous a confié Thomas Desmarets, l’administrateur-délégué de Porsche Centre Liège. Alors nous avons offert ce service à toutes les Porsche de retour au Parc des Sept Heures à Spa le samedi soir. »

Une Delahaye l’emporte en avant-guerre !

Vainqueur l’année dernière, le duo Dirk et Nick Van Praag n’a guère été perturbé par un changement de monture, passant d’une Bentley à une superbe Delahaye 135 M de 1936. Que du contraire, comme nous l’explique Dirk, le papa : « Pour notre dixième participation, nous avons à nouveau joué la victoire. Ce que nous apprécions, avec l’ING Ardenne Roads qui figure toujours en première place dans notre agenda de la saison, c’est qu’il se déroule le week-end et de la sorte, mon fils, qui travaille à Londres, peut plus facilement se libérer.

Nous y affrontons des équipages très expérimentés et de cette manière, nous progressons encore. Nous croisons très peu de circulation et les routes sont magnifiques. Enfin, je possède un petit avantage avec la Delahaye sur les autres avant-guerre, c’est qu’elle dispose d’une boîte de vitesses Cotal qui me permet de changer de vitesse d’un doigt parce que le levier est juste à côté du volant. Quand vous devez prendre une épingle sans direction assistée et avec une première non synchronisée, les choses se compliquent. Maintenant, notre monture a besoin d’une bonne révision pour revenir en pleine forme en 2016 ! »
Sur la troisième marche du podium, et vainqueurs dans la catégorie « Classique », on retrouve le tandem Yves Noelanders/Benoît Lays sur une Volvo PV544 de 1961.

Nous avons choisi de mettre l’accent sur les meilleurs mais il faut souligner le jusqu’au-boutisme des concurrents puisqu’ils étaient 119 à grimper sur le podium final au volant de Porsche, Bentley, d’Aston-Martin, de Lotus, de Ferrari, de Cooper, de Jaguar…

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Texte : Arnaud Dellicour
Photos : J. Mahiels

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 Classement 2015 (PDF - 246.2 kio)