Monte-Carlo Historique : un dimanche éprouvant
Dimanche 1er février
Première « grosse » journée pour les équipages et les accompagnateurs du XVIIIe Rallye
Monte-Carlo Historique. Marquée par l’abandon de José Lareppe, triple vainqueur de
l’épreuve, l’étape de classement amenait tout ce petit monde dans la Drôme, après
quatre zones de régularité réparties entre la Principauté de Monaco et Valence.
Valence et l’Automobile Club de Monaco
ont
toujours eu des rapports privilégiés. La préfecture
de la Drôme, sa Municipalité et tous les habitants de
la région Drôme-Ardèche sont des amateurs de
rallyes de longue date et accueillent depuis de
nombreuses années les épreuves monégasques
avec la passion et la chaleur qui les caractérisent. La
« porte du Midi de la France » hébergera la
caravane du rallye pendant trois jours, de ce
dimanche soir à mardi matin. Un grand chapiteau,
situé face au kiosque Peynet et un écran géant
attendent les équipages, amis et passionnés au
Champ de Mars.
On y retrouvera une quinzaine d’équipages régionaux, parmi lesquels Isabelle et Hervé Courbis (Alpine
A110), Jean-Pierre Philibert / Joël Picoreau (Porsche 911 Carrera 3.0) et Aimé Reynouard / Dédé
Gonzales (Lancia Beta Coupé 1800), sans oublier Sébastien Chol, vainqueur de l’édition 2013 aux côtés de
Gérard Brianti, qui cette année est à droite de Raymond Durand dans l’Opel Kadett GT/E numéro 10
Nonuple Champion du Monde des Rallyes
avec son compère Sébastien Loeb, le
Monégasque Daniel Elena est présent,
toujours secondé par Olivier Campana.
Moins d’une semaine après l’arrivée de la
manche WRC organisée par l’Automobile
Club de Monaco, il a échangé le baquet de
droite de la Citroën DS3 WRC contre le
volant d’une VW Golf GTI (numéro 100). La
première partie de l’épreuve lui est très
favorable, puisque l’équipage du Rocher
pointe dans les dix premiers à l’issue de
l’étape de classement.
La Peugeot 504 TI numéro 38 est pilotée par
Carlos Tavares. Ce dirigeant d’entreprise portugais
a effectué une grande partie de sa carrière chez
Renault, avant de rejoindre le groupe PSA l’an
dernier, en tant que président du directoire
Peugeot Citroën.
Passionné de course automobile, Carlos Tavares a
déjà participé au Rallye Monte-Carlo Historique
en 2013, au sein de l’équipe Renault Classics, en
compagnie de Jean Ragnotti, Jean-Claude
Andruet, Jean Vinatier et Alain Serpaggi.
Quatre zones de régularité étaient au programme.
La première, entièrement sèche, n’était pas du tout
représentative du reste de la journée ! La neige et des conditions de revêtement changeantes,
associées à un fort vent dans l’ultime test, ont mis les concurrents à rude épreuve, obligeant même les
organisateurs à imposer la moyenne la plus basse pour les deux dernières zones.
De nombreuses voitures portent les stigmates de cette dure journée et certaines n’atteindront pas
Valence, parmi lesquelles l’Opel du triple vainqueur, José Lareppe, sorti dans la ZR4 et la Citroën DS21
de Bob Neyret, contraint à l’abandon suite à un problème mécanique après le CH de Saint-Nazaire-en-
Royans.
Les ZR.. comme si vous y étiez
(cartes ci dessous)
Z.R. 2 - PONT DE CLANS / VILLARS- SUR-‐VAR ( 11 , 22 km) 7h25-12h38
Une épreuve courte mais très technique attendait les concurrents. Avec un départ en fond de vallée souvent verglacé et après les deux premiers kilomètres, une route s’ouvre plein sud jusqu’au village de Tournefort. Ensuite, la route devient très étroite et sinueuse avec des passages en fond de vallée sur un asphalte très souvent boueux, pierreux et verglacé. A partir du village de Massoins, la route devient plus large et plus en exposition sud jusqu’à l’arrivée située à l’entrée de Villars-sur-Var.
Z.R. 3 - SELONNET / TURRIERS ( 28, 97 km) 10h45-15h58
Une grande classique du Rallye Monte-carlo Historique dans sa version longue. Après le départ, la route est souvent remplie d’ornières et de rails pendant les premiers kilomètres. La montée très technique vers le Col des Garcinets, en flanc de collines, est très sinueuse et étroite à partir du Col. Tout en restant sinueuse, la route devient très agréable à conduire et se termine au milieu des champs jusqu’au village de Turriers.
Z.R. 4 - CHICHILIANNE / LES NONIERES ( 19, 5 km) 14h-19h23
Epreuve qui s’est courue dans les 2 sens et qui se résume à l’ascension du col de Menée avec un départ en versant Nord côté isère. Une montée toujours très verglacée et enneigée dans le bois qui devient assez large et plein sud jusqu’à l’arrivée au village de Nonières
Z.R. 5 - LA CIME DU MAS / SAINT-JEAN-EN‐ROYANS ( 24 , 62 km) 15h30-20h53
Le départ se situe au lieu dit La Cime-du-Mas sur la D199. Une montée en épingle très large jusqu’au col de Carri, suivie d’une succession d’enfilades rapides jusqu’à la bifurcation avec la D76. A partie de ce croisement, les concurrents empruntent la route forestière, toujours à l’ombre et enneigée vers la montée vers le col de l’Echarasson, suivie d’une descente très rapide et étroite jusqu’au col de Gaudissart ! Puis vient ensuite la descente vers St-Jean-en Royans, large avec des virages en épingles jusqu’à l’arrivée
Le Top 5 après la ZR5
1 – Piero Lorenzo Zanchi/Giovanni Agnese – VW Golf GTI (2275 pts)
2 – Ruben Maes/Filip Deplancke – Porsche914/6 (+ 114 pts)
3 – Raymond Durand/Sébastien Chol – Opel Kadett GT/E (+ 188 pts)
4 – Laurent Bouterin/Christian Fine – Ford Escort RS2000 (+ 337 pts)
5 – Raymond Horgnies/Christophe Hayez – Porsche 911 (+ 390 pts)
-> tous les résultats
-> Le "road book" 2015
Le programme du lundi 2 février 2015
Valence / Valence - Etape commune - 1ère partie
7h00 : Départ de Valence (Champ de Mars)
8h30 : ZR6 – Saint-Pierreville / Le Cheylard (60,55 km)
10h30 : ZR7 – Burzet / Saint-Martial (41,56 km)
12h20 : CH Saint-Agrève (Place du Marché)
13h00 : ZR8 – Col du Faux / Labatie d’Andaure (20,85 km)
14h00 : ZR9 – Lamastre / Plats (36,95 km)
15h10 : CH Tournon-sur-Rhône
16h00 : CH Valence (Champ de Mars)
-> Toute l’édition 2015 et les éditions précédentes
Texte : Le Quotidien#5-ACM
photos : © ACM / www.fotorissima.net/ www.photoclassicracing.com