Quelques commentaires historiques sur le parcours du 14ème Rallye Monte-Carlo Historique 2011
Le Rallye Monte-Carlo a eu lieu en 1911 et 1912, puis de 1924 à 1939 et, à l’exception de 1957 et 1974, régulièrement depuis 1949.
C’est essentiellement sur cette dernière période, en rapport avec le Rallye Historique, que portent ces commentaires sur le parcours.
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LES VILLES DE DEPART
MARRAKECH
Tunis en 1926, Marrakech en 1971 et Agadir en 1975 ont été les seules villes de départ hors-Europe du Rallye.
L’équipe Alpine, forte de 8 voitures, s’était élancée du Maroc en 1971 et réalisa un victorieux triplé, Ove Andersson précédant Jean-Luc Therier et Jean Claude Andruet.
VARSOVIE
Les concurrents ont pu s’élancer de la capitale polonaise sans interruption de 1959 à 1979.
Entre 1949 et 1997, Varsovie avec 20 départs n’est précédée que par Lisbonne et Monte-Carlo avec respectivement 23 et 37 départs.
Walter Schock et sa Mercedes en 1960, Vic Elford en 1968 et Bjorn Waldegard en 1969 avec leurs Porsche, avaient pris le départ de Varsovie avant de triompher.
GLASGOW
Dès la reprise du Rallye après la deuxième guerre mondiale, Glasgow fut ville de départ de 1949 à 1964, puis de 1971 à 1973.
Londres, en 10 occasions, et Douvres, 3 fois, assurèrent l’alternance au Royaume-Uni.
En 1924, déjà, un concurrent avait ouvert la liste des partants de la ville écossaise. Il s’agissait de Ledure, au volant d’une Bignan, et il remporta le Rallye. Sidney Allard, sur une...Allard en 1952, et Ronnie Adams, sur Jaguar en 1956, firent de même.
BARCELONE
De 1982 à 1995, la capitale catalane fut choisie comme point de départ. Avant elle, Alméria et Saragosse avaient aussi été des villes de départ d’Espagne.
Lors de ses victoires de 1991 et 1995, Carlos Sainz s’était naturellement élancé de Barcelone.
REIMS
A partir des années 50, Paris et Reims ont été les villes de départ en France. Pour la ville champenoise ce fut de 1966 à 1973, puis de 1990 à 1997. Au préalable, en 1964, les itinéraires s’étaient rejoints à Reims avant un parcours commun de 1400 km jusqu’à Monaco à près de 60 km/h de moyenne imposée.
En 1993 Didier Auriol, en 1994 François Delecour et en 1996 Patrick Bernardini figurent au palmarès en étant partis de Reims.
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L’ETAPE DE CONCENTRATION
Rallier la Principauté de Monaco en plein coeur de l’hiver est l’essence même du Rallye Monte-Carlo. De la première édition en 1911 et jusqu’en 1997, les parcours de concentration constituèrent la base de l’épreuve ou la première étape. En 1949 par exemple, les concurrents devaient parcourir environ 3100 km à une moyenne de 50 km/h.
Pour satisfaire aux règlements du championnat du monde des rallyes de la FIA, cette étape fut supprimée à partir de 1998.
ITINERAIRES DE VARSOVIE, REIMS ET GLASGOW
De Chambéry au Sappey en Chartreuse
La redoutable Chartreuse ! La première épreuve spéciale de l’histoire du Rallye a été disputée en 1961 entre Saint-Christophe-sur-Guiers et Saint-Laurent-du-Pont. Dès l’année suivante le départ est donné à la sortie de Chambéry, puis en 1963, après avoir franchi les Cols du Granier, du Cucheron et de Porte, l’arrivée se fait au Sappey. Sur ces 49 km recouverts de neige tassée, Bo Ljungfeldt avait su imposer sa puissante mais encombrante Ford Falcon Sprint.
ITINERAIRES DE BARCELONE ET MARRAKECH
De Pernes les Fontaines à Murs
Au loin se dresse le « géant de Provence », le fameux Mont Ventoux. Connue surtout pour sa course de côte de niveau international, la route de Bédoin au Chalet-Reynard a été une épreuve spéciale du Rallye entre 1962 et 1967. Hans Walter sur Porsche 356 Carrera en ouvrit le palmarès.
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LE PARCOURS COMMUN DE FIN DE CONCENTRATION
Dès 1937 les derniers kilomètres du parcours de concentration sont communs à tous les itinéraires. Ce parcours, de 200 à 1400 km selon les années, passe le plus souvent par les routes des Alpes. Il est rendu plus sélectif à l’aide de secteurs avec des temps impartis ou de régularité, puis des épreuves de vitesse.
Saint-André-les-Alpes
Monaco - Saint-André-les-Alpes - Monaco : c’était la première étape de l’édition 2001. Située sur l’ancienne N202 souvent empruntée par le Rallye, la ville bas-alpine avait été alors le point de regroupement et d’assistance.
ZR 1 Col de Braus
C’est sur cette route alors non goudronnée qu’a eu lieu, en 1924, la première épreuve chronométrée du Rallye Monte-Carlo. Il s’agissait d’un « concours de régularité ». Sur une boucle Monaco - Monaco de 80 km, empruntant le Col de Braus, les concurrents devaient respecter la vitesse moyenne qu’ils avaient réalisée sur leur itinéraire de concentration.
Remplacée à partir de 1931 par des tests de maniabilité ou d’accélération, l’épreuve de régularité réapparait dès 1949 sur un parcours de 17 km autour de la Principauté puis en 1951 sur le circuit du Grand Prix de Monaco.
En 1952 c’est le retour d’une boucle par le Col de Braus agrémentée de deux contrôles connus et d’un secret ; sur une neige fraîche, elle dût être parcourue à 45 km/h. La même route sera encore au programme en 1953, cette fois avec cinq contrôles.
Il y eut des épreuves de régularité au Rallye Monte-Carlo jusqu’en 1960.
Les épreuves de vitesse sur routes fermées, sous l’appellation de « parcours à vitesse moyenne spéciale chronométrée », furent créées lors de la 30ème édition du Rallye en 1961. Il y a 50 ans !
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L’ETAPE DE CLASSEMENT
C ’est pour la première fois en 1971, entre Rouaine et le Pont des Miolans, qu’une épreuve chronométrée est disputée en fin des parcours de concentration pour établir un classement général provisoire.
Et en 1975 un « parcours de sélection » avec quatre épreuves spéciales chronométrées sert à déterminer un classement donnant l’ordre des départs pour la suite du Rallye. On peut considérer que le Rallye a alors atteint sa pleine maturité sportive.
Ce schéma : « étapes de concentration - classement - commune - finale » sera conservé pendant plus de 20 ans.
ZR 2 Tourette-du-Château - Saint-Antonin
En 1998 le Rallye se dispute en boucle sans aller plus au nord que Gap. L’épreuve spéciale à partir de Toudon est parcourue deux fois. C’est toujours jusqu’à Saint-Antonin mais cette fois au départ de Tourette-du-Château que se dispute la première épreuve de l’édition 2000 ; Gilles Panizzi signe le meilleur temps au volant de sa Peugeot 206 WRC à près de 83km/h de moyenne. On retrouvera cette épreuve en 2004, ainsi qu’en 2009 lorsque le Rallye a intégré le championnat IRC.
De Sigale à Saint-Auban
On est ici dans un des hauts-lieux rallystiques du Sud de la France avec les clues d’Aiglun. Le Monte-Carlo l’a parcouru en épreuve spéciale surtout dans le sens Le Mas - Aiglun, vers Roquesteron en partant des Quatre-Chemins ou de Saint-Auban. Mais plus récemment des départs ont aussi été donnés du Pont des Miolans ou de Sigale vers le Col de Bleine.
Digne
Déjà point de contrôle horaire en 1949, Digne a très souvent figuré comme tel sur les itinéraires du Rallye. Quelquefois même ville de regroupement le long de l’étape commune, elle a été aussi le départ ou l’arrivée de l’épreuve spéciale du Col de Corobin.
ZR 3 Selonnet - Bayons
Une classique des années 80, dite du Col des Garcinets, qui donna lieu à des variantes à partir de 1999.
Ce tracé par Turriers et les Tourniquets fut emprunté deux fois en 1981 : dans l’étape de classement avec le meilleur temps pour Hannu Mikkola et la révolutionnaire Audi Quattro, puis dans l’étape commune où Jean-Luc Thérier fut le plus rapide avec sa Porsche 911SC.
Tallard
Lorsque les règlements internationaux imposèrent des parcs d’assistance, l’aérodrome de Tallard accueillit les camions-ateliers des concurrents et le Rallye y prit son envol en 2003 et 2004.
La région de Gap est étroitement liée à l’histoire du Rallye. En 1954 et 1955 la ville est le point de convergence des itinéraires de concentration pour un parcours commun sélectif Gap - Monaco. Elle sera quasiment toujours ensuite un lieu de contrôle horaire ou ville-étape.
ZR 4 Plan-de-Vitrolles
Une route déjà parcourue en 1964 de La Madeleine à Barcillonnette en bifurquant ensuite vers Sigoyer. En 1999, la première spéciale du Rallye se court sur les 48 km reliant Plan-de-Vitrolles à Faye par le Col d’Espreaux, Châteauneuf-d’Oze et Chabestan, une épreuve reprenant en partie les spéciales Barcillonnette - Les Savoyons et Chabestan - Faye. Ce sera une hécatombe : Burns, Auriol, Mc Rae retardés par des touchettes, Sainz, Stohl, Loix sortent de la route et on dénombrera 14 abandons !
De Chamaloc au col de Rousset Ce fut une épreuve spéciale du Rallye 1967. Sur une route sèche, hormis quelques plaques de verglas, Vic Elford au volant de sa Porsche 911S s’imposa devant un trio de Mini Cooper S et une Fulvia 1300HF.
ZR 5 Vassieux-en-Vercors - col de Gaudissart
Lorsque apparaissent les « spéciales chronométrées » en 1961 l’une de ces épreuves débute à Saint-Jean-en-Royans, franchit le Col de l’Echarasson, traverse Lente, le Col de la Chau et se termine à la D178. Prolongée jusqu’à La Cime-du-Mas elle sera au programme des Monte-Carlo de 1969 à 1981.
Dans le sens de la ZR , au départ de La Cime-du-Mas, puis le Col de Carri, l’Echarasson et l’arrivée au Col de Gaudissart, c’est une épreuve disputée en 2007 et 2008 ; cette année l’épreuve spéciale du Rallye comptant pour l’IRC débute elle aussi au Cimetière de Vassieux (D178).
Valence
Située entre les épreuves du Vercors et celles de l’Ardèche, Valence a été de 1994 à 1997 ville-étape et base du parcours de classement. Depuis 2007 elle est la plaque tournante de l’épreuve avant le parcours final autour de Monaco.
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L’ETAPE COMMUNE
Lors de l’édition du centenaire de la ville de Monte-Carlo en 1966, les différents itinéraires de concentration ne se rejoignent qu’à Monaco. Les concurrents, après une nuit de repos, repartent pour un « parcours commun » Monaco - Chambéry - Monaco : 1430 km, 14 secteurs à près de 60km/h de moyenne, 5 épreuves spéciales. C’est la véritable naissance de l’étape commune qui fait suite à la concentration et qui précède le parcours final.
ZR 6 Le Moulinon - Antraigues
38 km de routes ardéchoises, l’une des plus belles spéciales au monde ! D’abord au programme de 1968 à 1973, Bjorn Waldegard s’y imposa en 1968, 69 et 70. Courue à nouveau de 1980 à 1990, elle fut remportée par Walter Rohrl lors de chacune de ses quatre victoires dans le Rallye.
A partir du Col de la Fayolle c’est aussi la route de la spéciale Saint-Pierreville - Antraigues, encore empruntée en 2007 et 2010.
La Remise
C’est le restaurant de la famille Jouanny. La célèbrissime distribution de tartes aux pommes...c’est ici. Le passage incontournable lors des reconnaissances ...c’est toujours ici !
Vals-les-Bains
En 1968, pour cause de Jeux Olympiques d’hiver à Grenoble, le Rallye délaisse l’Isère et sa Chartreuse mais découvre l’Ardèche : c’est le parcours commun Monaco - Vals-les-Bains - Monaco. Dès lors, et bien que le parcours retourne par la Savoie en 1969, le Rallye restera fidèle aux spéciales ardéchoises. Pour de nombreuses éditions, Vals restera indissociable de l’étape commune.
ZR 7 Burzet
Attention, un Burzet peut en cacher un autre ! La première spéciale au départ de Burzet, en 1968, ne fait que 16 km et se termine à Sagnes-et-Goudoulet. De 1969 à 73, puis de 1984 à 90 c’est la fameuse boucle de 46 km Burzet - Bourlatier - Lachamp-Raphael - Pereyres - Burzet, parfois perturbée par les congères formées par la burle. Comme en 1973 avec la légendaire « affaire du Burzet » quand l’épreuve fut interrompue et 144 concurrents mis hors-course... Mais il y eut aussi des Burzet - Pereyres - Saint-Martial ou des fins de spéciales à Lachamp-Raphael et quelques autres variantes.
Cette ZR reprend le tracé de la spéciale Burzet - Saint-Martial courue de 1991 à 1995.
Saint-Agrève
Sur la route entre les spéciales ardéchoises et la Haute-Loire, Saint-Agrève a vu défiler l’histoire du Rallye.
ZR 8 Saint-Bonnet-le-Froid
Une autre route mythique. Après un tracé de Saint-Bonnet à Riotord en 1973, l’épreuve spéciale de Saint-Bonnet à Saint-Bonnet figurera au parcours du Rallye entre 1975 et 1997. Dans cette période, sur un asphalte sec en 1988, Yves Loubet au volant d’une Lancia Delta 4WD établira un temps record à 115 km/h de moyenne.
Toujours inchangée, elle est à nouveau au programme depuis 2007.
Ces trois dernières épreuves, Le Moulinon, Burzet et Saint-Bonnet, constituent la première étape du Rallye Monte-Carlo 2011.
ZR 9 Lalouvesc - Saint-Félicien
Au départ de Lalouvesc, la spéciale se terminait d’abord à la bif.D214/D228. Elle a été prolongée ensuite jusqu’à Labatie-d’Andaure et courue parfois dans le sens inverse. Il y eut aussi en 1975 une boucle Lalouvesc - Lalouvesc par Lafarre et le Col du Faux.
De 1991 à 1994 l’épreuve s’est déroulée quasiment sur le tracé de cette ZR .
Mairie de Plats
Le CP à la Mairie ! Simplement pour rappeler qu’à l’origine du Rallye, les points de contrôles de passage étaient souvent situés dans des lieux ou bâtiments officiels.
ZR 10 Rémuzat - Eygalayes
Une zone de régularité de 70 km. C’est le moins que l’on pouvait faire...dans les années 50 ; lorsque l’étape Gap - Monaco était divisée en quatre ou cinq secteurs sur lesquels les concurrents devaient respecter une moyenne imposée.
La deuxième partie de la ZR est une grande classique : Montauban-sur-Ouvèze - Laborel par le Col de Perty fait partie de l’étape commune en 1968. Prolongée jusqu’à Eygalayes elle est dans le parcours du Rallye depuis 2009.
De Barrême à Castellane
Le Col des Lèques était très connu et redouté lorsque le Rallye l’empruntait en secteur de régularité. Maintenant délaissé, il n’a été parcouru qu’en 1965 comme spéciale chronométrée ; sur une route enneigée, Timo Makinen avait imposé sa BMC Cooper S.
ZR 11 Saint-Auban - Les Quatre-Chemins
Dans le sens montant du Col de Bleine, en partant des Quatre-Chemins, ce fut une spéciale de 1962, remportée par Hermann Kuhne sur Mercedes-Benz 220SE.
Depuis Saint-Auban, en parcourant le Col en descente, l’épreuve a été au programme de 1980 à 1984.
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L’ETAPE FINALE
Un parcours final de 320 km dans les Alpes du Sud, après une première arrivée à Monaco, est au programme en 1955. Variant de 250 à 1000 km suivant les éditions il sera en vigueur jusqu’en 1960.
De 1961 à 1964, changement de décor ; les 120 premiers classés à Monaco s’affrontent sur le circuit du Grand Prix.
1965 : un circuit de montagne, appelé « parcours complémentaire », est proposé aux concurrents. Les 35 rescapés, sur 237 partants, ont encore droit à 610 km incluant 6 spéciales dont 3 fois le Col du Turini. Ils ne seront que 22 à l’arrivée : la légendaire « Nuit du Turini » était née !
De Sospel à Notre-Dame de la Menour
Une épreuve courte de 6 km qui faisait partie du parcours final de 1965 à 1968. Peter Harper sur Sunbeam Tiger en a été le premier vainqueur.
C’est le début de la spéciale du Turini lorsqu’elle prend naissance à Sospel.
ZR 12 Moulinet - La Bollène-Vésubie
Turini, le Col le plus célèbre, définitivement associé au Rallye Monte-Carlo. Un monument !
Dès 1955 le Col de Turini figure dans le parcours. En 1961 apparaît une épreuve spéciale La Bollène - Turini - Lucéram dont l’arrivée est reportée à Moulinet à partir de 1963. La consécration intervient en 1965 avec le nouveau parcours final où le Col de Turini est franchi à trois reprises : de Moulinet à La Bollène d’abord et deux fois ensuite de La Bollène à Moulinet. Dans les années 2000 le tracé a été prolongé jusqu’à Sospel.
Plutôt lié à l’étape finale, le Col de Turini a parfois été intégré dans l’étape commune au départ de Peira-Cava.
En 2011 l’épreuve Moulinet - Col de Turini - La Bollène-Vésubie, est toujours disputée par les concurrents du Rallye. C’est la spéciale chronométrée qui a été courue le plus grand nombre de fois.
ZR 13 Lantosque - Col de Braus
Jusqu’au Col Saint-Roch c’est la route de la grande classique qui, à partir de Loda ou Lantosque, se termine à Lucéram, dernière spéciale du Rallye 2011.
Les routes du Col Saint-Roch à La Cabanette, du Col de l’Orme ou de l’Ablé ont aussi été parcourues lors de secteurs chronométrés.
De fait, la ZR est identique à l’épreuve spéciale Lantosque - Col de Braus disputée deux fois en 2005.
ZR 14 Peille - Col de la Madone
L’épreuve complémentaire évolue en 1969. Encadrant les trois épreuves du Col de Turini et les deux du Col de la Couillole, l’ouverture des hostilités se fait par la spéciale Col de la Madone - Col des Banquettes ; le Rallye se conclut par la même route mais en sens inverse : bif. D53/V7 - Col des Banquettes - Col de la Madone - bif.D22/D53.
A la fin de l’édition 1973 Jean-Claude Andruet, en lutte avec l’autre Alpine 1800 de Ove Andersson, remportait cette ultime spéciale en pilotant au-delà des limites et assurait sa victoire dans le Rallye.
Petite histoire dans l’Histoire : le CV07 et le Col des Banquettes avaient été découverts par les organisateurs du Rallye Monte-Carlo Junior. Une épreuve mise sur pied en 1965 pour les jeunes pilotes par la Maison des Jeunes et de la Culture de Monaco. De 1974 à 1979, dernière édition, le vainqueur remportait un engagement pour le Rallye Monte-Carlo !
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[Photos : organisation]