Victoire de Decremer-Albert au Liège-Rome-Liège 2018
C’est ce samedi 9 juin que l’édition 2018 du Liège-Rome-Liège a pris son envol. Comme le veut la tradition, le grand départ était donné depuis le Parc de Sept Heures au cœur de Spa, où voitures et équipages sont arrivés à partir de 13 heures pour les différentes opérations de contrôle technique et administratif ( -> Liste des engagés).
Jour 1 - dimanche 10 juin
Le premier départ a été donné à 21h30, pour une première étape de nuit, suivie dans la foulée d’un périple en direction de Sulden, au nord de l’Italie, entre Suisse, Autriche et Liechtenstein. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la notion de ‘Marathon de la Route’ a d’emblée pris tout son sens, les équipages accumulant tests de régularité et liaisons, pour arriver - épuisés - au bout de cette première partie de course.
La qualité du plateau a beaucoup progressé par rapport au Liège-Rome-Liège 2017, de sorte que la lutte pour la victoire est plus ouverte que jamais. Ce qui n’a pas empêché Christian Crucifix et Yves Noelanders, derniers vainqueurs en date, de déjà pointer au sommet du classement avec leur Ford Anglia, comptant 123,8 points de pénalité, contre 148,2 à Yves et Benoît Deflandre (Porsche 911) et 153,9 points à Stéphane Blaise et Patrick Lienne (Porsche 911). Le ton est donné…
Ce début d’épreuve a également servi de première étape pour le ‘Tribute To Liège-Rome-Liège’, réservé à 6 équipages ne disputant que les RT tracés en Belgique. Et c’est le célèbre duo composé de Daniel Reuter et Robert Vandevorst (Porsche 914/6) qui mène la danse devant Georges et Jean-François Neuville (BMW 2002) d’une part, Olivier Goblet et Vincent Snyers (Fiat 128) de l’autre.
Jour 2 - lundi 11 juin
Deflandre-Deflandre prennent les commandes
Après une nuit plus que réparatrice, les concurrents du Liège-Rome-Liège 2018 ont connu une nouvelle journée ‘solide’ ce lundi, attaquée par l’ascension du mythique Stelvio, plus haut col routier des Alpes italiennes, culminant à 2758 mètres !
Sur les routes menant au Lac de Come, les premiers problèmes techniques ont été nombreux, frappant notamment les deux Porsche 356 de Roamhy Heras et Jennifer Hugo d’une part, Luc De Vos et Bruno Mariens de l’autre. Des allemandes qui ont souffert au niveau des freins. Soucis également pour la Porsche 911 E de Roger et Julien L’Hoest, pour l’Austin Healey 100/6 de Denis Duquelle et Stéphane Kauffman (freins), pour la Morgan Plus 4 des Français Philippe Maigne et Sylvain Vaquez (alternateur), mais aussi pour André Lamotte et Eric Reul (Lancia Aurelia B20S) et les Français Dominique Bareille et Noël Malian (Volvo 122S), certains n’arrivant pas au bout de l’étape !
"Si techniquement, on pouvait se féliciter du calme ayant régné sur la première longue étape, cette fois, les équipes de MY Vintage, qui accompagnent techniquement ce Liège-Rome-Liège 2018, n’ont pas manqué de travail, confirme Jean-François Devillers, maître d’œuvre de l’organisation. Preuve que cette épreuve reste un vrai défi mécanique, mais aussi humain…"
Sportivement, on a assisté à une grande et belle étape, illustrant plus que jamais l’extrême compétitivité des cadors du plateau, puisque les 11 RT du jour ont permis à de nombreux équipages de remporter des victoires partielles, à savoir les premiers leaders Crucifix-Noelanders (Ford Anglia), De Vos-Goris (Porsche 911), Adriaens-Moors (Porsche 911 2.4 S), Deflandre-Deflandre (Porsche 911), les Britanniques Mallagh-Mallagh (Porsche 911 2.7 S), Decremer-Albert (Opel Ascona), Blaise-Lienne (Porsche 911), Castelein-Castelein (Shelby Cobra 289), mais aussi Delincé-Minguet (Ford Escort MK1), excusez du peu !
Ayant réalisé la meilleure performance globale du jour, Yves et Benoît Deflandre se sont portés en tête du classement, avec un total de 307,6 points, talonnés par Christian Crucifix et Yves Noelanders (311,6 pts), Stéphane Blaise et Patrick Lienne (317,5 pts), Michel Decremer et Yannick Albert (347,2 pts), ainsi que Jacques Evrard et Christian Bernard (Porsche 911, 393,2 pts).
Jour 3 - mardi 12 juin
Abandon de Christian Crucifix et Yves Noelanders
La troisième étape du Liège-Rome-Liège n’avait pas encore débuté à proximité immédiate du Lac de Come que l’info du jour se répandait : autoritaires vainqueurs de l’édition 2017, Christian Crucifix et Yves Noelanders étaient contraints de jeter le gant, le moteur de la vénérable Ford Anglia montrant d’évidents signes de faiblesse.
"La fin de la deuxième étape a été compliquée, et il s’avère que le moteur est touché, explique Crucifix. En dépit d’une équipe technique impressionnante, qui a tout fait pour tenter de trouver une solution, le constat s’impose : si on ne veut pas définitivement tout casser, il est plus prudent d’en rester là. Dommage, car le début d’épreuve nous avait plutôt réussi. Il ne nous reste plus qu’à reprendre l’avion…"
Le duo Crucifix-Noelanders rejoignait sur la liste des abandons Jean-Pierre Veneuil et Antonio Caldeira (Renault 5 Alpine), Roger et Julien L’Hoest (Porsche 911 E), mais aussi Luc De Vos et Bruno Mariens (Porsche 356).
L’étape du jour a heureusement été moins délicate pour les mécaniques, en dépit d’une longue liaison afin de contourner le Col de l’Iseran, hélas fermé. Ce qui n’a nullement empêché la caravane de prendre de l’altitude, au point de trouver 3 mètres de neige au bord de la route dans le Col du Petit Saint-Bernard, qui sépare la vallée de l’Isère du Val d’Aoste !
Six RT étaient effectivement disputés, et les vainqueurs partiels du jour étaient Michel Decremer et Yannick Albert (Opel Ascona), Stéphane Blaise et Patrick Lienne (Porsche 911), Yves et Benoît Deflandre (Porsche 911), mais aussi Jacques et Mathieu Castelein (Shelby Cobra 289).
Vainqueurs du classement général de l’étape du jour, Yves et Benoît Deflandre restent bien sûr leaders du classement général provisoire avec 378,2 points, contre 406,4 points à Stéphane Blaise et Patrick Lienne, et 436,3 points à Michel Decremer et Yannick Albert. Le top 5 est pour l’heure complété par Jacques Evrard et Christian Bernard (Porsche 911 - 491,7 pts) d’une part, Serge Adriaens et Freddy Moors (Porsche 911 2.4 S - 557,9 pts) de l’autre. Vous l’avez compris, tout est plus que jamais possible…
Jour 4 - mercredi 13 juin
Totale indécision au sommet
Ce mercredi, le Liège-Rome-Liège 2018 a passé le cap de la mi-course à l’occasion d’une longue étape comprenant une partie diurne, en plus d’une nouvelle portion de nuit… qui plus est passant par le Col du Turini !
Avant d’affronter ce monument de la course automobile, haut-lieu du Rallye de Monte-Carlo, la caravane a dû quelque peu ronger son frein, plusieurs RT étant en effet annulés en raison de cols enneigés, et donc impraticables…
"Ce Liège-Rome-Liège est organisé avec une semaine d’avance par rapport à l’an dernier, et cela nous joue clairement des tours, explique le ‘traceur’ Joseph Lambert. La réouverture de certains cols, à l’image de l’Iseran, accuse plus de deux semaines de retard par rapport à la normale. C’est frustrant, bien sûr, car les RT qu’on a dû laisser tomber étaient superbes, mais ce sont finalement les aléas d’un Marathon de la Route."
Au fil des jours, ce Liège-Rome-Liège fait le plein de belles histoires, comme celle de Jean-François Delincé et Julien Minguet, dont la Ford Escort MK1 a souffert au niveau d’un cardan… avant d’être sauvée au cœur des Alpes !
Si les duos Deflandre-Deflandre (Porsche 911) et Decremer-Albert (Opel Ascona) se sont partagés les victoires en journée, ce sont les tests de régularité nocturnes, dans le col du Turini, qui étaient particulièrement attendus ! D’autant qu’en qualité d’ex-vainqueurs du Monte-Carlo Historique – il y a deux ans -, Decremer et Albert avaient les moyens de mettre la pression sur les Deflandre père et fils, leaders de la course !
Au bout de cette journée, c’est en fait un troisième équipage, Stéphane Blaise et Patrick Lienne (Porsche 911) qui remportait l’étape, de quoi encore resserrer les positions au sommet du classement. Ce jeudi matin, Yves et Benoît Deflandre restent en effet en tête, avec un total de 503,0 points, talonnés – et le mot est faible – par Blaise-Lienne d’une part (508,0 points), Decremer et Albert de l’autre (547,7 pts). Chaud devant ! Le top 6 provisoire est complété par Evrard-Bernard (Porsche 911, 725,5 points), Adriaens-Moors (Porsche 911, 820,0 points) et Kauffman-Piret (Toyota Celica, 1270,2 points).
A noter qu’aucun abandon officiel n’a été enregistré ce mercredi, ce qui en dit long sur le niveau de préparation des équipages et de leurs machines.
Jour 5 - jeudi 14 juin
les écarts restent minimes à deux jours de l’arrivée
Les journées passent, les étapes s’accumulent, les organismes sont mis à contribution - les heures de sommeil ont été peu nombreuses après la nuit du Turini -, et parfois, les mécaniques abdiquent !
Ce jeudi matin, deux équipages français du Liège-Rome-Liège 2018 ne sont pas repartis : la Volvo 122 S #6 de Dominique Bareille et Noël Malian avait trop souffert au niveau d’une biellette de direction, tandis que la Morgan Plus 4 #1 de Philippe Maigne et Sylvain Vaquez était définitivement trahie par des ennuis récurrents d’alternateur.
Et ce n’était qu’un début ! Sur le coup de midi, c’était au tour d’André Lamotte et Eric Reul de jeter le gant, leur Lancia Aurelia B20 S rencontrant des soucis d’arrivée d’essence depuis deux jours. Quelques heures plus tard, c’était la stupéfaction sous forme de retrait de la spectaculaire Shelby Cobra 289 de Jacques et Mathieu Castelein, qui avait signé la meilleure performance dans les RT 47 et 48, avant que la boîte de vitesses ne casse… sur une aire d’autoroute ! Enfer et damnation…
Comme la veille, l’un ou l’autre col enneigé, et donc toujours fermé, a obligé les organisateurs à prévoir des contournements et laisser tomber trois RT. Pas de quoi fausser la course néanmoins, puisque ce jeudi, la lutte entre Yves et Benoît Deflandre (Porsche 911), Stéphane Blaise et Patrick Lienne (Porsche 911), mais aussi Michel Decremer et Yannick Albert (Opel Ascona) s’est poursuivie allègrement. Et si les Deflandre étaient ralentis par un riverain faisant preuve de beaucoup de mauvaise volonté ce matin, ils allaient pouvoir compter sur un joker pour effacer ce qui reste un fait de course.
Les écarts étaient toujours ridicules plus de 2000 kilomètres après le départ spadois, le duo Blaise-Lienne parvenant même à prendre le meilleur sur Deflandre-Deflandre au terme des RT de la matinée. Pour une petite seconde… "Pas de doute, on est en train de proposer un remake du duel entre Thierry Neuville et Sébastien Ogier en Sardaigne, souriait Patrick Lienne. Un écart aussi minime après autant de kilomètres, c’est juste magique. Et je pense que le duel va durer jusqu’à Liège. Si le parcours passe bien par la région de Saint-Vith au retour, on a l’avantage de bien connaître le coin… mais Yves Deflandre aussi ! Plus que jamais, pour espérer gagner le Liège-Rome-Liège, il faut de la concentration, de l’expérience, une voiture fiable, une bonne entente avec le pilote… et un peu de chance ! Mais que cette lutte est splendide !"
A l’arrivée de Val d’Isère, Deflandre-Deflandre étaient cependant repassés devant Blaise-Lienne, les deux équipages comptant respectivement 605,3 et 608,9 points de pénalité ! Le top 3 provisoire est toujours complété par Decremer-Albert (644,3 pts), toujours en mesure de bondir et remporter le sprint final. Ils emmènent dans leur sillage Evrard-Bernard (Porsche 911 - 844,2 pts), Adriaens-Moors (Porsche 911 – 943,3 pts) et Kauffman-Piret (Toyota Celica – 1441,7 pts).
Jour 6 - vendredi 15 juin
Decremer-Albert en tête avant la dernière étape !
Un Liège-Rome-Liège 2018 dans la plus pure tradition des Marathons de la Route !
Alors que la bagarre pour la victoire était très intense depuis le coup d’envoi de ce millésime, le moindre point de pénalité ayant son importance, la situation s’est décantée ce vendredi entre Val d’Isère et Belfort. Sur des RT particulièrement sélectifs, notamment tracés dans le Doubs et le Jura, la course a rebondi, et plutôt deux fois qu’une ! Au sortir de l’ultime test de régularité du jour, c’était la stupéfaction, avec l’abandon de Stéphane Blaise et Patrick Lienne (Porsche 911), en lutte pour la gagne, dont le moteur rendait un dernier souffle !
Tout profit pour Yves Deflandre - dont c’était l’anniversaire hier - et son fils Benoît ? Même pas… L’équipage de la Porsche 911 orange a en effet hérité d’une pénalité l’écartant - provisoirement ? - de la première place du classement ! "Ils ont manqué le Start d’un RT, explique Eric Chapa, Directeur sportif de l’épreuve. Se rendant compte de l’erreur, ils ont fait demi-tour pour revenir au point de départ. Or, le règlement est clair à ce sujet : il est interdit de franchir un contrôle de passage en sens inverse. La Direction de course a donc décidé d’appliquer une pénalité de 300 points, ce qui constitue la sanction minimum en pareil cas…"
Ce vendredi soir, tard, à l’arrivée de Belfort, c’est donc Michel Decremer et Yannick Albert (Opel Ascona) qui étaient les nouveaux leaders de la course, avec un total de 742,5 points, contre 1003,4 points à Deflandre-Deflandre ! Le top 3 est désormais complété par Serge Adriaens et Freddy Moors (Porsche 911, 1090,5 points), qui pointent d’extrême justesse devant Jacques Evrard et Christian Bernard (Porsche 911, 1095,6 points). Derrière eux, la bagarre pour les places d’honneur fait rage entre Delincé-Minguet (Ford Escort MK1), Kauffman-Piret (Toyota Celica), Robert-Peeters (Porsche 911) et Schoonbroodt-Gehlen (Ford Escort MK1). Les abandons se succédant au fil des jours, il reste actuellement… 17 équipages encore en course !
vidéo Jour 5 et 6 :
Jour 7 - Samedi 16 juin
Decremer-Albert vainqueurs 2018 !
Cette fois, c’est fini ! Au terme d’un final haletant et difficile, avec les derniers RT – compliqués - tracés dans les cantons de l’est, et une ultime halte à l’Hôtel Verviers, les concurrents rescapés du Liège-Rome-Liège 2018 ont déboulé en Cité ardente, la première auto franchissant l’arche d’arrivée de l’Espace Tivoli à 18h31 précises, sans la moindre minute de retard sur le planning annoncé !
Une bonne heure plus tard, l’ensemble de la caravane était rentré… à l’exception de la Porsche 911 1965 de Tony Kevers et Baudouin Halleux, qui a obstinément refusé de redémarrer après la pause verviétoise ! Un revers technique qui a laissé l’équipage dépité, mais qui n’a finalement pas de conséquence sur sa position finale, ni sa 2ème place de catégorie…
Pour ce qui est de la course à la victoire, le suspense a prévalu, d’autant que les leaders au moment de quitter Belfort, Michel Decremer et Yannick Albert (Opel Ascona), commettaient deux erreurs coûteuses en points. D’autres équipages, à l’image d’Yves et Benoît Deflandre (Porsche 911), étaient confrontés à des riverains et autres touristes de fort mauvaise volonté, de quoi les pénaliser lourdement.
Au bout du compte, le duo Decremer-Albert tenait bon aux commandes, prenant un malin plaisir à imposer leur bruyante Opel Ascona au bout d’une épreuve qui semblait pourtant promise aux Porsche 911. Après le Rallye de Monte-Carlo Historique, le duo ajoute une autre épreuve de légende à son palmarès, au bout d’un combat absolument royal qui s’est prolongé une semaine durant, et qui avait débuté… avec le copilote malade durant la première nuit !
Le podium final de ce Liège-Rome-Liège 2018 plus que conforme à la tradition est complété par les deux Porsche 911 de Jacques Evrard et Christian Bernard d’une part, Serge Adriaens et Freddy Moors de l’autre, séparées par… 4,6 points au bout de plus d’une soixantaine de RT ! Juste fabuleux…
Le prix de la frustration revient certainement à Yves et Benoît Deflandre, boutés du podium final après une fin de course difficile, et finalement 4èmes du classement général. Quant au sprint pour les accessits, il a été remporté par Jean-Claude Kauffman et Jean-Marc Piret (Toyota Celica), qui complètent le top 5 en devançant de très peu Robert Denis et l’homme à tout faire Alexandre Peeters (Porsche 911), Kurt Declerck et Steven Vyncke (Porsche 911), Jean-François Delincé et Julien Minguet (les ‘miraculés des Alpes’, Ford Escort MK1), ainsi que Gaëtan Schoonbroodt et François Gehlen (Ford Escort MK1). Pour leur découverte de la Porsche 911, Etienne Baugnée et Benoît Remion ont complété le top 10 absolu, ravis d’être arrivés au bout.
C’était bien sûr le cas des 17 équipages officiellement classés, dont la Porsche 356 de la Mexicaine Roahmy Heras et de la Belge Jennifer Hugo, passée à travers les embûches pour faire honneur au ‘Girl Power’ sur la Place Saint-Lambert !
Les victoires dans les différents Groupes tombent dans l’escarcelle de Decremer-Albert (Gr.4), Kauffman-Piret (Gr.6), Schoonbroodt-Gehlen (Gr.3) et Duquenne-Kauffman (Austin Healey 100/6, Gr.2).
‘Tribute to Liège-Rome-Liège’ : Reuter-Vandevorst ’easy’ !
L’ultime étape du Liège-Rome-Liège 2018 a également vu le retour en course des concurrents du ‘Tribute to Liège-Rome-Liège’, qui ne disputaient ‘que’ les RT belges, avec une victoire annoncée et confirmée de Daniel Reuter et Robert Vandevorst (Porsche 914/6). Une septantaine de points seulement séparait les deux autres équipages présents sur le podium final, à savoir Georges et Jean-François Neuville (BMW 2002) d’une part, Olivier Goblet et Vincent Snyers (Fiat 128 Sport) de l’autre.
A noter les débuts dans le baquet de droite du journaliste Eric Faure, qui accompagnait Claudy Deschamps dans l’habitacle d’une BMW 2002, et qui a souligné, avec sa gouaille traditionnelle et qu’on adore, combien le jeu de la régularité et de la navigation est complexe. Un Eric Faure qui s’est adonné aux joies du ‘jardinage’, qui constitue un noble loisir pour un jeune retraité… Notre petit doigt nous dit qu’on le reverra à l’œuvre sous peu…
Au bout de cette édition 2018, entre deux coupes de champagne, Jean-François Devillers, maître d’œuvre de l’équipe ‘Trajectoire’, était heureux ‘de l’avoir fait’ et impressionné par le travail abattu par Joseph Lambert, responsable du parcours, et Eric Chapa, responsable sportif, ainsi que tous les membres de l’équipe, y compris le staff d’assistance MY Vintage. Cap maintenant sur un Marathon de la Route différent en 2019, plus court, plus accessible, sans doute disputé sur le sol français… même si le final festif de Liège ce samedi soir est de nature à faire réfléchir. Affaire à suivre, et en attendant, bravo à tous les rescapés de ce Liège-Rome-Liège déjà entré dans la légende…
Organisation : Trajectoire
Texte:Vincent Franssen
Photos Trajectoire - J. Mahiels
Portfolio
Documents joints
Classement 2018 (PDF - 321.3 kio)
Liste des engagés 2018 (PDF - 100.7 kio)