Pour cette 8e édition du 16 avril 2011 organisée par Phocéa Productions et Rétro Rallye 34, 35 équipages étaient inscrits et 34 se présentaient aux vérifications.
En parallèle de l’organisation, de la manifestation, se déroulait une exposition d’autos sur le cours de Cournonterral, commune qui accueille la nuit des Cévennes depuis sa création.
A l’issue de ces vérifications administratives et techniques, la cour de l’école était ouverte pour garer les véhicules jusqu’au départ.

Sous un vaillant soleil, les concurrents rejoignaient la salle Victor Hugo.

Un briefing au cours duquel le parcours était présenté et les consignes de sécurité rappelées, une collation permettant à tout le monde de tenir jusqu’au restaurant, et voilà que le groupe d’environ 100 personnes retourne sur le cours pour les départs sous les platanes. Le premier abandon a été constaté, la rallye 2 de Sébastien GROLLIER ne voulait rien savoir.

Le premier véhicule qui s’élancera sera l’Ondine de Joël LLUSA suivie de la PL17 Tigre de Jean MENNELLA, qui avait participé aux éditions précédentes sur une Porsche 911. Changement radical. Puis, à partir du numéro 3, on trouvait des autos un peu plus sportives comme la Renault 5 Alpine entièrement d’origine de Pierre RAINARD co piloté par son jeune fils Camille. Des affaires familiales, il y en avait plusieurs. Ainsi, Christophe NAVARRE étrennait les services de sa fille Clémentine sur l’Innocenti Cooper, Alice, sa copilote habituelle partant dans l’Alpine A110 de Bertrand RABEJAC. Toujours sur mini, Marc SEGURA avait à bord ses deux filles de 8 et 10 ans qui se sont replacées pour annoncer la route au pilote.

Les premiers kilomètres amenaient les équipages sur la route de la Taillade, où de nombreux spectateurs étaient présents. Les ennuis commencent pour Justin PRIVAT sur Visa Chrono qui casse le câble d’accélérateur. Un retour à la maison à quelques kilomètres pour en prendre un autre, et ça repart. Christophe SERBELLONI sur Matra Murena connaît un problème un peu plus important puisque une pierre endommage une durit de frein, qu’il essaiera de réparer plusieurs fois dès qu’il rencontrait un garage sur le parcours. Puis, Arboras rappelait de bons souvenirs à certains pilote qui l’avait parcourue en course de côte. Les paysages étaient magnifiques, le soleil était présent, les routes étaient belles, et les participants avançaient vers le cirque de Vissec, passant à St Jean de Bruel et la Dourbie, avant d’arriver à l’Espérou, où un plein d’essence sera fait à la station service restée ouverte pour ces autos, et où le repas sera consommé. Et c’est à cette station service que les problèmes de freins de la Matra Murena seront résolus. Jean Marc PETIT (Simca 1200S) trouvait auprès du patron du garage une durit et faisait un montage maison pour permettre à la Matra de continuer. Et ça a marché.

Les premiers commentaires tombaient, tant sur les routes empruntées que sur le pilotage de chacun. Luc DELOUSTAL qui étrennait son Opel Ascona terminée la veille était entièrement satisfait, Christian GUILLAUME sur la seule R8 Gordini avait le sourire, mais sur les 4 mini du Juvignac Auto Sport, 2 étaient en proie à de petits soucis, réparés en partie pour la 2e étape.

Après le repas, tout le monde repartait vers les Plantiers, Sumène, la Cadière et sa descente sur des graviers tout neufs, des noms rappelant le critérium des Cévennes. Tout se passait bien sauf pour la Samba Rallye (d’origine) de Frédéric PERIDIER qui connaissait des problèmes de boite à vitesses. A St Hippolyte du fort, elle sera chargée sur le plateau qui la ramènera à Cournonterral.
Après être passés par St Martin de Londres, Vailhauques et Montarnaud, les équipages rejoignaient Cournonterral par la route de la Taillade, où ils pouvaient se restaurer en attendant les derniers. Ensuite, une petite tombola a été faite, afin de distribuer les lots offerts par les partenaires (GT2I, SCAL et domaine de Mujolan).

Les commentaires allaient bon train, chacun racontant la sienne, depuis les rencontres avec des animaux, jusqu’aux graviers de la Cadière, en passant par les sensations de pilotage.
A noter que Michel MATHIAS et son co pilote ont fait tout le parcours avec la MGB en cabriolet.
Thomas LAHOZ, copilote de Jean Claude FEUVRIER sur Simca 1200S, est également partenaire (domaine de Mujolan) et a prit goût à ce type de manifestation.
Vers 3h30 du matin, chacun est reparti vers une autre destination : son lit… en se donnant rendez vous pour la suite de la saison, et pourquoi pas sur les épreuves de Phocéa Productions.

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Texte et photos : Phocea Productions