Victoire de la DS à la Ronde hivernale de Serre-Chevalier
Janvier, c’est le mois du blanc. A Serre-Chevalier, chez Julien Laurent, le programme est copieux : une épreuve tous les week-end ! Le week-end dernier se déroulait la Ronde Hivernale de Serre-Chevalier, épreuve de régularité qui fêtait là sa 11ème édition.
Encore une fois, ce fut une belle réussite. Premièrement, côté météo, Julien Laurent n’y est pas pour grand chose : il faisait beau, ce qui en soit est déjà important pour la réussite d’un week-end. Pour le reste, son savoir-faire en la matière et son sens de l’accueil font que les concurrents sont heureux d’être là et n’ont qu’une chose à penser : la glisse.
Pas mal d’habitués ont répondus présents, comme Didier Buhot, 2 fois vainqueur de l’épreuve en 2008 et 2011, auprès de qui nous avons recueillis ses impressions. Comme d’autres épreuves, cette Ronde Historique voit arriver de plus en plus de youngtimers. On peut parfois le regretter car les "vraies" voitures anciennes se font du coup de plus en plus rare. Didier Buhot reste fidèle depuis le départ à la DS de l’équipe de l’ami Damien Ancellin. Une Citroën, sur la neige, y a que ça de vrai ! Maintenant, on peut trouver le matchs déséquilibré face à des BMW 325 iX, AX 4x4 ou 405 Mi16. D’autant qu’il n’y a plus désormais qu’un classement alors que précédemment était tenu compte du type de voiture et de pneumatique.
Le déroulement de l’épreuve est simple : 6 manches de régularité avec une petite quinzaine de voitures en piste, chacune en faisant 3. Puis 3 manches d’endurance avec tous les concurrents. Le principe est d’établir lors des manches de régularité un temps de référence - votre meilleur temps au tour - qu’il faut ensuite reproduire dans les autres manches. Vous disposez d’un joker par type de manche (régul et endurance) en ne comptant pas votre moins bon résultat. C’est simple... mais c’est compliqué...
Passons sur le fait que certains ne jouent pas le jeu de la régularité et intéressons-nous aux autres. Le piège est de réaliser une temps de référence trop rapide. Pourquoi ? Parce que réaliser ce tour avec 10/12 voitures en piste est plus facile que lorsque vous vous retrouvez dans les manches d’endurance où il y a le double de concurrents !
C’est finalement à ce petit jeu que les bons - malins - pilotes tirent leur épingle du jeux. Si on ajoute à cela que les autos les plus modernes et à 4 roues motrices ont un coefficient les pénalisant dans les manches de régularité, beaucoup sont tombés dans le piège. En effet, ce type de voitures vous permet de réaliser une temps rapide. Dans les manches de régularité, étant pénalisé par le coefficient, il faut s’appliquer et le temps au tour importe finalement peu. Mais dans les manches d’endurance, avec toutes les voitures autour, ça devient compliquer de rouler vite.
C’est comme cela que pour la troisième fois, Didier Buhot a inscrit son nom tout en haut du palmarès avec sa fidèle DS. On notera aussi les excellentes prestations de voitures pas très puissantes mais admirablement conduites comme une Toyota Tercel et une Nissan Sunny qui ont fait le show.
Ce fut aussi l’occasion de rencontrer Claude Laurent, 78 printemps et toujours au volant - il sera au prochain Rallye Monte-Carlo Historique - et son épouse Dominique, toujours aussi charmants.
Rendez-vous maintenant le week-end prochain pour le 1er Legend Show, nouvelle épreuve, où vous pourrez admirer les fameuses Groupe B.
-> résultats de la ronde hivernale 2014
Propos de Didier Buhot recueillis par Newsclassicracing
Photos : F.Haase
Portfolio
Documents joints
Les résultats 2014 (PDF - 961.5 kio)