Seizième édition - un mini Monte Carlo

Ce bazar a commencé dès les formalités d’inscription, vent, pluie etc..
Départ de la première voiture à 14h30 pétante, et premier tour de roue dans les petites rues Saâloise, bien que l’exercice soit simple il a tout de même semé le trouble dans les cerveaux pas encore bien chauds, forcément avec ce froid.
Mais les misères ne faisaient que commencer, certains autochtones anti-auto bien qu’ils en soient équipées bien sûr, dégainaient leurs téléphones pour alerter la municipalité.
Un saut de puce plus loin c’était un contrôle mal placé, puis une première voiture en panne.
Une boucle dans les bois sans problème permettait aux organisateurs de souffler un peu, mais c’était sans compter sur la loi de Murphy.
Les concurrents ont ensuite escaladé le célèbre Champ du feu où à nouveau un autochtone grincheux s’évertuait à barrer la route, armé de buches de bois.
Et puis Zeus s’est lâché, grêle, neige, et bourrasque de vent, nos pauvres contrôleurs dans la position de l’insecte flytoxé ont assuré leur mission vaille que vaille.

La caravane a ensuite dégringolé l’autre versant du massif où quelques filouteries permettaient un début de classement, le hic c’est qu’il fallait ré-escalader la montagne et la neige tombait dru, là deux voitures tombaient en panne, une pour le compte !!! et l’autre repartait cahin-caha.

La catégorie balade rallia la pause-café sous une légère accalmie, puis les premiers de la seconde vague arrivèrent également, c’est à ce moment que les chenapans de l’Olympe s’associèrent pour un festival digne d’un film catastrophe.
Mais nos compétiteurs n’allaient pas se laisser désarmer, l’arrivée étant à un coup de fusil ils leurs étaient impossible mentalement de renoncer.
Café avalé à toute vitesse les voilà repartis à l’assaut de la dernière difficulté.
Mais Zeus ne l’entendait pas de cette oreille et en quelques minutes le dernier col fur recouvert d’une neige fraiche et glissante, quelques voitures passèrent tout de même.

Le retard des concurrents partis avec un gros numéro n’arrangeait pas les GO car le col devenait délicat à franchir, le traiteur était également dans les starting-blocks, la messe était dite il nous fallait absolument faire rentrer nos ouailles au plus court, ces derniers ne pouvant plus se battre pour le classement, j’en suis bien désolé mais la sagesse l’emporte quelques fois.
Si les dieux précités étaient fiers de leur coup, ils furent à mon avis bluffés par la hargne des concurrents car aucun n’a rien lâché voulant finir coûte que coûte, et tout ça sans sortie de route ni tôle froissée, un grand bravo messieurs.
Le classement final n’est du coup pas tout à fait représentatif de la réalité, même si à la fin les Acker Liégeois gagnent une fois de plus.

Finalement la troisième mi-temps fut bien appréciée après cette bataille. Notre restaurateur préféré gérant les plus de 130 repas en grand professionnel qu’il est.
Notre correcteur en chef en a également bavé, entre les CP annulés et les navigos facétieux, mais il a tenu la barre et le classement a été rapidement annoncé.
(Pour info les explications pour les contrôles sont expliquées sur la dite feuille encore faut-il la lire lol)

Un grand merci aux contrôleurs et petites mains de la pause-café qui n’ont vraiment pas eu la vie facile, un merci à Alex VB pour l’aide apportée aux concurrents en pannes, tout seul je ne pouvais pas gérer.
RDV en octobre pour les un an de notre bébé, la navigation de cols et vallées.

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Texte et photos :
Alpine Gordini Club Vallée de la Bruche - AGCVB
JM Fluck

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