Nuit Provençale - 28e édition : une véritable réussite
La situation sanitaire, les incertitudes politiques, les tarifs du carburant et la frilosité de certains participants potentiels, rendent très difficile la réalisation d’événements réservés aux voitures historiques.
Le staff de Phocéa Productions le sait bien, qui a envisagé d’annuler la 28° édition de son emblématique Nuit Provençale. En effet, à la date butoir, le nombre des engagés était insuffisant pour s’aventurer dans l’organisation d’une telle manifestation.
Dès lors, une grande chaîne s’est créée parmi les passionnés, et en seulement quelques heures, les : amis des amis, les copains des copains, ont réussi à construire une liste tout à fait honorable, forte de 41 autos. Une liste variée de voitures parfaitement présentées, dont certains modèles rares, était particulièrement digne d’intérêt : une Morgan Drophead Plus 4, une Citroên Visa Chrono, une Renault 11 Zender, une Triumph TR7, une Lancia Integrale, deux superbes Berlinettes Alpine A110 et une meute d’Alfa Roméo diverses : Giulia coupés Bertone 1300, 1750 et 2000, une Giulia Super 1600, une GTV6 et deux rares Alfa 33.
Le départ, cette année, était donné à Ceyreste, sur les hauteurs de La Ciotat, où sera organisée, le 3 Avril prochain, la 6° Montée Historique, sur le tracé de la mythique course de côte née en 1912.
Dans un bref briefing, Michel Vignal insistait sur les notions de prudence, toutes les routes empruntées étant ouvertes à la circulation civile, ainsi qu’au respect des riverains, en particulier pour les nuisances sonores dans les traversées de villages.
Traditionnellement la Nuit Provençale est découpée en deux étapes, entrecoupées par un repas convivial pendant lequel les anecdotes multiples qui fusent de ci delà, ne coupent pas les appétits.
La première étape, on l’a dit, partait de Ceyreste pour un périple de 150 km, qui menait les protagonistes jusqu’à Gréoux-les-Bains, en passant par Grand-Caunet, la Sainte Baume, ND d’Orgnon, le Pas de la Couelle, le Puits-de-Rians, les Gorges de l’Infernet, Saint-Paul-lès-Durance, Ginasservis. Grâce à la Municipalité de Gréoux, une brève halte « collation » était offerte avec le concours amical de la famille Barton.
Après environ 30mn de pause, tous repartaient pour une boucle de 63 km, qui suivait le Ravin de Laval, Valensole, Allemagne-en-Provence, Esparron-de-Verdon, puis filait vers Manosque où un excellent repas était dégusté au restaurant Le Senzo.
Cette première étape était émaillée de quelques interventions de l’équipe d’assistance et même de la dépanneuse... Les anciennes étaient un peu capricieuses après presque deux ans d’inaction.
Après les desserts et les cafés, la seconde étape, longue de 163 km, pouvait être effectuée, en commençant par le Col de la Mort d’Imbert, Saint-Martin-les-Eaux, Cereste-Vitrolles-en-Luberon, Grambois, Mirabeau, le Puits-de-Rians dans l’autre sens, Trets, Le Pigeonnier, La Bouilladisse, Roquefort-la-Bédoule et enfin arrivée à Ceyreste.
Cafés et viennoiseries accompagnaient, dans la salle polyvalente mise à disposition par la Municipalité Ceyrestenne, un cours débriefing et une remise des souvenirs à chaque participant ayant terminé le parcours.
Si ce n’était pas gagné d’avance, cette 28° Nuit Provençale fut une véritable réussite, due au travail, en amont et pendant l’épreuve, des bénévoles, et à la bonne tenue de tous les concurrents de cette manifestation atypique, où toute notion de compétition est bannie au profit de la convivialité et du fun.
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Organisation : Phocéa Productions
Texte et photos : Alain Amalberti
photo1 : Dans la Berlinette 1300 : Gilles et Christine BRIGNOL
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