Rétromobile fête 70 ans de FERRARI
Dans le livre d’or de l’automobile, Ferrari occupe une place à part et la marque italienne à l’emblème du cheval cabré fait rêver petits et grands.
A l’occasion du prochain Salon Rétromobile (du 8 au 12 février), c’est au total huit modèles d’exception qui seront présentés à travers une exposition réalisée en hommage aux 70 ans de la marque.
De la barquette 166 Mille Miglia, monstre de compétition, à l’incontournable 250GT SWB c’est une partie représentative du patrimoine Ferrari qui sera exposée :
La barquette 166 Mille Miglia, une automobile au pedigree en or :
Carrossée par Touring, cette voiture a remporté les premières 24 Heures
du Mans de l’après-guerre, en 1949. Luigi Chinetti, déjà vainqueur en
1932 et en 1934, a piloté plus de vingt-deux heures la 166 MM engagée
par Lord Selsdon. Prêtée par le musée de l’Automobile Club de l’Ouest, la
barquette rouge n°22 marque le début de la suprématie de Maranello
dans la Sarthe. Suivront huit autres succès jusqu’en 1965, dont six
successifs (1960-1965).
La 500 F2, un monstre de compétition :
Auréolée de deux titres mondiaux, en 1952 et 1953, cette monoplace est la plus titrée de l’histoire de Maranello. Elle a remporté 11 grands
prix avec Alberto Ascari. Avec 14 victoires sur 15 départs, la supériorité
de la 500 F2 fut totale et illustre déjà le sens de l’anticipation et de la
manipulation d’Enzo Ferrari.
La Ferrari 250 LM, la première berlinette à moteur central arrière :
Provenant de la Cité de l’Automobile de Mulhouse, la 250 LM châssis
#5975 GT est issue de la Collection Schlumpf. Cet exemplaire est équipé
d’un V12 3,3 litres (275 LM) et affiche le plus petit kilométrage de la
lignée. A peine 2 000 km depuis sa livraison à son premier propriétaire,
le Suédois Helge Pehrsson. La vraie fausse GT n’a jamais connu les affres
de la course avant d’entrer dans la collection Schlumpf en 1967. C’est à
peu près à la même période que les frères Schlumpf acquièrent la biplace
500 TRC #0692 MD TR vendue neuve à Adrian Conan Doyle. Prisée des
privées, souvent des amateurs, cette voiture Sport de 1957 marque la
fin du 4-cylindres créé par l’ingénieur Lampredi et constitue un jalon
important dans la généalogie des Sport puisque son châssis servit de
base au développement de la 250 Testa Rossa qui allait la remplacer en
1958.
La 250 GT Cabriolet « Série 1 » :
La famille des 250, désignant la cylindrée unitaire du V12 3 litres, est
sans conteste la plus prolifique et la plus glorieuse. Rétromobile lui rend
hommage en exposant une 250 GT Cabriolet « Série 1 » portant la
signature du carrossier Pinin Farina avec qui une collaboration étroite
s’était engagée en 1951. Répertorié #1193 GT, ce cabriolet d’une
grande élégance appartient à une petite série de trente-sept exemplaires
fabriqués pratiquement sur-mesure dans les ateliers du Corso Trapani,
entre 1957 et 1959.
La classique 250 GT Berlinetta :
En 1959, au Salon de Paris, Ferrari dévoile un autre chef-d’oeuvre de
son carrossier complice : la 250 GT Berlinetta, plus communément
appelée châssis court ou SWB (pour Short Wheelbase). Assemblée par
la Carrozzeria Scaglietti, la 250 GT Passo Corto donna naissance à deux
versions, l’une en aluminium et l’autre en acier.
La 275 GTB, l’avant-dernière GT de Maranello à s’accrocher au moteur à l’avant :
La berlinette qui remplacera la 250 GT Berlinetta en 1964
est un autre monument d’élégance bien que toujours griffée Pininfarina
(qui s’écrit en un seul mot à partir de 1961 par décret présidentiel).
Signe d’une époque révolue, le rouge était beaucoup moins demandé
qu’aujourd’hui. L’exemplaire présenté est bordeaux ; la première GTB
livrée en France en janvier 1965 était vert foncé.
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INFORMATIONS PRATIQUES
Dates : du mercredi 8 au dimanche 12 février 2017
Lieu : Parc des expositions de la Porte de Versailles – 75015 Paris
Horaires : mercredi et vendredi de 10h à 22h, jeudi, samedi, dimanche de 10h à 19h
Tarifs : 18 €, gratuit pour les moins de 12 ans
photos : organisation
photo1 : La 500 F2
Documents joints
Ferrari 70 ans d’histoire (PDF - 480.1 kio)