16e Montée Historique du Maquisard (B) : du grand spectacle !
Grégoire Destexhe sur son Elan de Forêt-Trooz, du grand spectacle d’un bout à l’autre de la journée !
Et une journée totalement réussie, une ! Avec un franc soleil, quelque 123 voitures au départ, et un déroulement tout simplement parfait, la 16ème édition de la Montée Historique du Maquisard a été marquée du sceau d’un total succès ce dimanche 13 août. Un scénario parfait qui s’est prolongé en seconde partie d’après-midi, avec une Montée en Or qui a sacré un Spadois, Grégoire Destexhe, ayant parfaitement préparé son coup…
« Avec autant de voitures effectivement présentes, le challenge est de permettre aux concurrents d’effectuer un maximum de montées durant la partie ‘Démo’ de la journée, explique Robert Vandevorst, Président de l’Ecurie du Maquisard. Vu que le nombre de voitures non-immatriculées est en constante augmentation, il faut plusieurs fois interrompre les montées pour permettre à celles-ci de redescendre. Ce qui n’a pas empêché la moitié du plateau d’effectuer pas moins de sept passages, contre six à tous les autres. Mission accomplie ! D’autant qu’en dehors de quelques soucis techniques, aucun incident n’a été à déplorer… »
Quant au public, très nombreux sur le parcours entre le hameau de Marteau et le monument du Maquisard Inconnu, sur le territoire de La Reid, il a pu profiter d’une affiche tout simplement étonnante, avec des Nissan 240 RS, Renault 5 Turbo (plutôt deux fois qu’une…), Lancia Stratos (vraie de vraie, avec une mécanique Alfa Romeo en lieu et place du bloc Ferrari sur les épreuves !), Ford Escort RS Cosworth, Lancia Delta Integrale, en plus de l’Audi Quattro A1 ex-Demuth/Lux de l’Allemand John Thomas ! Rayon anciennes, impossible de manquer la Fiat Simca Barchetta 1937 et la Simca Deho 1938 amenées par l’incontournable Guy Moerenhout ! Les puristes ont également apprécié les NSU TT, Fiat X1/9 Prototipo, Triumph Dolomite, Porsche 356, Volkswagen Coccinelle, sans oublier la très belle BMW 2002 E10 de Marc Mathay, bien connue des amateurs de circuit.
Qu’on ne s’y trompe néanmoins pas, les reines du Maquisard restent les Ford Escort Mk1 et Mk2 et autres BMW E30, toujours aussi nombreuses et appréciées par les fans ! L’Ecurie du Maquisard décerne d’ailleurs chaque année des trophées spécifiques à ces modèles, avec le prix du ‘Roi de l’Escort’, remporté cette fois par Michaël Dubois devant Olivier Querinjean et Jean-Marc Ruwet, tandis qu’une bavaroise a une fois encore hérité du ‘Prix du Spectacle’, Michaël Desitter devançant les impressionnantes Volvo 360 et 940 menées à la cravache par Dylan Brance et Dorian Riflet… Impossible de passer sous silence les travers très appuyés de la Toyota Starlet de Kris Cox, en fait un bolide de Drift qui a forcément marqué les esprits !
Les Lotus au pouvoir
Comme le veut la tradition, la fin de journée était placée sous le signe du dieu chronomètre, avec une Montée en Or réunissant pas moins de 24 concurrents. Engagé sur le tard, le Spadois Grégoire Destexhe avait particulièrement bien préparé son coup ! Double vainqueur de la Montée Historique de Forêt-Trooz, le pilote de la Lotus Elan 26R (une vraie de vraie également !) s’isolait au sommet du classement dès la première montée, pour dominer les deux suivantes et l’emporter assez confortablement lors du Final Three, avec un temps corrigé de 1’18’’631 ! Le local de l’étape devançait une autre Lotus Elan, plus conventionnelle celle-là , pilotée par un Roger Poulet, qui affiche tout de même 77 printemps au compteur. Impressionnant… La géniale création de Colin Chapman a évidemment dominé la classe B.
C’est Jean-Pierre ‘Vande’ qui complétait le top 3 aux commandes d’une Porsche 911 1973 propriété de Daniel Reuter, dont il a tiré l’intégralité du potentiel ! Euphorique d’un bout à l’autre de la journée, le désormais citoyen de Jalhay a pris un immense plaisir à partager son enthousiasme ! ‘Vande’ a aussi pris la classe D à son compte.
Dans le sillage des Elan et de la 911, les Volkswagen Golf de la troisième génération ont marqué les esprits lors de la Super-Finale, soit la deuxième montée du jour. A tel point que Jacques Blavier a tout simplement signé le meilleur chrono absolu de la journée, en 1’24’’101. Le coefficient d’âge de la Golf, qui date de 1993, l’a néanmoins empêché de concurrencer jusqu’au bout des bolides bien plus anciens, comme le veut la règle à l’Ecurie du Maquisard. Pas de quoi empêcher Blavier de s’imposer en classe C et en catégorie S/R.
C’est l’incontournable Aurélie Dehaye, sur une autre VW Golf 3 en version Kit-Car, qui a complété le top 5 général devant l’impressionnante Lancia Stratos de Gérard Nicolaï, l’efficace Honda Civic de David Wathelet, la Ford Escort Mk2 d’Olivier Querinjean et les Volkswagen Golf 1 d’Arnaud Delhoune et Maurice Fafra.
A noter la présence au Maquisard de Christophe Le Nouvel, qui compte parmi les cadors de la côte en Belgique, mais avec sa ‘petite’ Citroën AX, après les dommages subis par sa chevronnée la plus affûtée du côté de La Roche ! Il échouait au 12ème rang général dans le sillage d’un autre habitué du Maquisard, Christophe Bouille (VW Polo), et devant Bernard Cornet (VW Cox).
Une fois encore, l’Ecurie du Maquisard a visé juste et bien avec la 16ème édition de sa Montée Historique aux portes de Spa. Preuve que le concept continue de récolter un franc succès. Rendez-vous est déjà pris en 2024, avec Forêt-Trooz au printemps et le Maquisard au cœur de l’été…
Organisation
Ecurie du Maquisard - Robert Vandevorst
Texte : Vincent Franssen
Photos : Sébastien China / Ma passion, la photographie
-> Les éditions précédentes
Portfolio
Documents joints
Engagés + classements (PDF - 4 Mio)